Pourquoi le monde entier se contrefout du didgeridoo ?

À l’heure où j’écris ces lignes, le didgeridoo reste un instrument anecdotique. Dans le meilleur des cas, il est méconnu. Dans le pire des cas, mal connu et connoté de nombreux préjugés. Mais au-delà de ces deux cas de figures, force est de constater que notre tube préféré n’attire pas l’intérêt du grand public. Loin de moi l’idée de fustiger cette « masse inculte » qui ne saurait apprécier les qualités d’un instrument génial mais incompris. C’est plutôt vers nous-même, joueuses et joueurs de didgeridoo que mon propos s’oriente. Le didgeridoo a évolué certes. Mais il reste encore un long chemin à parcourir pour le rendre intéressant… Et c’est exactement de cela dont j’aimerais vous parler. Bonne écoute !

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À propos de l'auteur

Gauthier Aubé

Gauthier Aubé

Ami.e.s du didgeridoo bonjour ! Je m'appelle Gauthier Aubé et je suis le fondateur de Wakademy, l'école française du didgeridoo. Si vous vous demandez comment Wakademy peut vous aider à progresser au didgeridoo, je vous invite à visiter cette page. D'ici là, longue vie au souffle ! 💫

À vous la parole ! 🎤

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olivier luis
olivier luis
4 années il y a

Salut Gauthier,
Un peu en retard mais je tenais tout de même à saluer ta sincérité et le courage d’aborder une si importante question que beaucoup se pose (ou pas) ou que le grand public nous pose….

Pour l’ensemble de ce que tu évoque , je suis assez d’accord que bien souvent lorsque j’écoute du didge cela est parfois ennuyeux et redondant….
Juste pour apporter une petite pierre, je crois qu’il faut aussi donner du sens à ce que l’on joue….par ex, hors impro, j’écris mes morceaux….en ce sens que j’aborde chaque nouveau son, rythme ou morceau comme une chanson à venir….

Alors j’utilise l’écrit comme base , support à développer une introduction, un développement, des refrains, une conclusion …., afin de me comprendre, de ne pas m’égarer aussi, donner du sens afin que l’autre aussi puisse comprendre ce que je joue….

Au delà, qu’il reste beaucoup de travail, de recherches à effectuer en terme de musicalité, rythme,….la structure permet aussi de rendre plus compréhensif le jeu au didgeridoo….

et Même en impro , je dirai, car une part de nous s’appuiera sur son socle technique….. inconsciemment …..

bise normande,
Olivier

Kevin Carrot
Kevin Carrot
4 années il y a

Salut, super podcast !!! Je suis tout à fait d’accord avec le piège du son continue, trop de joueurs pensent qu’il faut du son tout le temps hors le son est mis en valeur par le silence (soupir)
La voie est une des choses qui envoûte les gens mais il y a aussi les vibrations, battements qui nous touche énormément !!
Phillip perris nous avait dit que les battements du cœur étaient très importants, je suis bien d’accord, j’aime essayer de jouer avec, c’est le côté émotionnel et comme tu dit il y a le côté intellectuel, qui décortique analyse, c’est un subtil mélange des deux. Sans technique on ne peut pas exprimer pleinement toute l’émotion.

Des artistes comme Si Mullumby ou Markus Meurer, Gauthier, m’ont beaucoup aidé à aimer des jeux plus découper, saccadée. Je pense qu’il faudrait plus véhiculer les artistes didge existants et toute la richesse de leurs styles. j’ai beaucoup appris en écoutant beaucoup de groupes et de joueurs de didge (que je continue d’écouter, 3ple D, Gauthier, zalem, wild marmelade,airtist, ondrej smeykal, etc.) mélangeons les genres, les instruments ?, après il ne faut pas écouter que ça ?

En tout cas super idee ce site, les podcast, Gauthier, un grand bravo ? ?

William Belle
William Belle
4 années il y a

Hello ! le sujet fais débat et merci pour ce podcast un peu plus « couillu » !

Gauthier si je t’avais écris en message privé c’était pour exprimer un léger décalage de ce podcast, j’avais bien compris que tu parlais des groupes et non du festival mais ça dénotais par rapport a cette « non » présence, mais ce n’est pas grave !!!

Pour répondre a ta question est ce que les joueurs de didgs écoutent encore du didg je te dirais oui 😉
(même si je n’en joue plus !)
Mais les années de découverte de cet instrument est derrière nous et l’oreille beaucoup plus affuté est peut être plus exigeante et ce lasse peut être de chose trop souvent entendues.

L’instrument évolue, son style aussi, et il continueras d’évoluer sous une autre forme…Ou reviendras peut etre a des choses connues comme dans certains cycles musicaux.
Si tu as une Delorean dans ton garage je t’invite a aller 50 ans en avant pour voir ce qu’il s’y passe autour du didgeridoo !

J »écoute encore et toujours Resonance « Organic Dance Didjeridu » cet album est pour moi le coté brut et sans concession du didgeridoo, les phrasé et les compos sont « rentre dedans » tous en restant technique. 2/3 morceaux sont plus planant.

Dans un autre registre j’écoute le dernier album de Didgital, le didg a sa place en restant pas trop en avant, le groove prend le pas sur les compos ce qui donne un ‘corps » bien homogène !

Coté percussif l’album de Somogo ‘Pulsion » est super cool a écouter, mais cet album me plait car les compos sont plus axés sur la percussion et que je suis percussionniste.

Le didgeridoo qu’il soit mis dans un style de musique X ou Y est trop souvent sous mixé et trop souvent l’auditeur moyen n’y fait pas attention, ou peu. Peut etre que je me trompe et que ce n’est plus le cas, mais il n’a pas trouvé sa « vraie » place en tans que tel (?). « L’avenir nous diras marty ! »

Avec Puls’n’wood a notre sortie de notre 1er CD Afromosia j’étais bien conscient que 12 titres de didgeridoo / percussions de notre style n’allait pas plaire a tous le monde, ce coté rythmique ultra présent peut être indigeste pour certaines oreilles ! L’idée d’y apporter de la mélodie fait son chemin…pour que l’oreille retienne une tourne et qu’elle puisse rester en tête.

En festival il y a de tres bonnes choses, mais en effet on reste dans un style « actuel' » qui peut lasser a la longue, perso et je vais peut etre me prendre des coups de pieds aux fesses mais je n’ai plus l’oreille aussi charmée qu’avant d’entendre du Hang, et meme si il y a de la mélodie dans ce instrument il est bien souvent joué comme une percussion et non comme un instrument mélodique, ce qui donne des compos avec pleins de notes dans tous les sens au nom du « Whaaaa c’est beau… »

Comme dit dans le podcast le didg contemporain est encore jeune, il trouvera une nouvelle voie ou plusieurs dans le temps, Zalem en fait pas mal expérience avec son set solo.
Les idées ne manquent pas, il faut juste lui donner du temps !

Et puis en même temps…si tous le monde s’en fou du didg moi ça ma va, çà en fait plus pour nous !

Clement
Clement
4 années il y a

Très intéressant ce podcast, comme d’habitude !!
J’ai un groupe avec didg depuis 1 an et tu rassembles ici quelques questions que l’on se pose régulièrement.
– La place du didg (premier plan ? Arrière plan ? …)
– le manque de technicité musicale traditionnelle.
– le côté effectivement envoûtant et impressionnant du début et lassant et pesant au fur et à mesure. (Et ce dernier est ultra complexe à accepter pour les joueurs de didg passionné, j’en ai fait l’expérience en parlant à d’autre joueurs)

J’amène ici une réflexion que m’est venue en répétition, n’est on pas un peu prisonnier de notre souffle continue ?
Bien sur c’est une technique absolument dingue qui est même devenue un référentiel de niveau de pratique (Genre : tu le fait = tu joue bien / tu le fait pas = tu est pas au niveau ). C’est cool et envoûtant…ect
Mais selon moi jouer le didig en permanence n’est pas la meilleure idée qui sois, (d’ailleurs les mix des groupes intégrant du didg ne mette pas franchement notre instrument en valeur généralement). Peu t’être gagnerais on a faire un peu du vide dans ce bourdon qui selon moi est le principal souci.
On pourrait peu t’être développer les techniques qui suppriment le bourdon!

Pour mon cas de mon groupe en tout les cas je le voie en 2 approches:

– le didg BASSE : complète ou remplace la basse. le didg est plutôt continue et redondant mais il aurait une place dans le mix plus minime que les autres instrus !
– le didg SOLO : Qui pour le coup serait comme le sax, très présent quand il intervient pour souligner une partie, mais absent du reste du morceau.

Yves Grevet
Yves Grevet
Répondre à  Clement
4 années il y a

Merci Clément ! Je suis tout à fait d’accord avec toi. Les silences donnent de l’ampleur, et notamment pour un instrument qui a beaucoup de présence

yannick benoit
yannick benoit
4 années il y a

Merci d’avoir lancé ce thème. De mon coté, je me dis que le didgeridoo est un instrument rythmique, mélodique et vibratoire. Je n’écoute pas beaucoup de disque de didgeridoo mais j’adore l’entendre en live pour son effet physique.
Je vois qu’une branche de la musique contemporaine se dirige vers le drone et les musiques répétitives (eliane radigue, LaMonte Young, Steve Reich, Philip Glass), et que les musiques éléctroniques ont beaucoup de point commun avec le didgeridoo, le retour à la mode du synthétiseur modulaire montre que l’on recherche de plus en plus les modulations sonores ce que permet le didgeridoo. Je l’imagine plus dans ce contexte qui n’est pas encore grand public, il est vrai mais qui est très créatif et très hip !

jaime
jaime
4 années il y a

Merci beaucoup pour ce podcast Gauthier !!!

Une réflexion me vient…
J’ai l’impression que le didgeridoo est l’équivalent du rappeur… Toujours la même note, pas beaucoup de mélodies et surtout un flow rythmique…

Et le rappeur a réussi à sortir de son carcan, en s’associant à d’autres styles musicaux.

Je pense qu’il ne faut pas rêver… Même Avec de la voix le didgeridoo ne sera pas mélodique.

Par contre il peut s’associer à d’autres instruments et c’est là qu’il faut qu’il mette à mon avis de côté ce fameux souffle continu…

bizouuuuuu

Ps…: ce que fait zalem avec son set solo fait bien bouger les foules en tous cas…

https://vimeo.com/349121665/6db51243d5

Graoul
Graoul
4 années il y a

Bonjour
Il faudrait aussi parler un peu des petits et là où il n’y a pas que des fabricants et des potes !
Été nomade existe depuis 6 ans
Jamais eu de déficit budgétaire et sans subvention !
Il y a de la qualité de la bonne humeur et un bel état d’esprit sans parler de l’environnement avec le lac
Bref …plus de 300 personnes entrée libre 6 concerts et ateliers …
Personne n’en parle !
?

Xavier
Xavier
4 années il y a

Bonjour,
J’ai bien écouté le podcast. Je ne vais pas faire un grand discours, car j’ai commencé la pratique de l’instrument depuis très peu de temps … je n’ai pas encore sorti un son … 🙂
Je voulais juste dire que, contrairement à la majorité des gens à ce qu’il semble être dit, j’adore écouter cet instrument.
Je trouve qu’il y a plein de rythme intéressant à l’oreille. Cette musique me fait voyager. Il me suffit de fermer (ou pas) les yeux et je suis parti dans un autre monde.
Aussi, le didgeridoo, solo ou non, pour moi est loin d’être chiant … 🙂

NICOLAS BOUSSARDON
NICOLAS BOUSSARDON
4 années il y a

Toujours agréable de t’écouter ! Merci

Tithouan
Tithouan
4 années il y a

Clair que je kiffe rarement quand un didgeridoo joue … au delà de la technicité, c’est la redondance qui me fait fuir …

le didg a ses contraintes, il faut à mon sens jouer avec ces contraintes pour pouvoir composer de la musique de groupe qui ait du sens et pas qui soit limitée par un des instruments.
Je joue dans différents groupes avec des instruments parfois (très) limités harmoniquement … que ce soit un accordéon diato qui ne possède pas toutes les notes chromatiques et fait au final tourner en rond sur le plan musical … ou encore les handpans qui ont des gammes différentes mais limitées sur un seul instrument (la multiplication des instrus peut permettre de « combler’ certains manques) et trop souvent joué sur un plan rythmique et pauvre ou redondant sur le plan harmonique.

Pour le didg, je ne connais pas encore assez mais il est clair qu’il est important de le « penser » comme un instrument de musique et de le jouer comme tel … pas que comme un instrument qui permet de faire un bœuf entre pote ou à jouer tout seul … et réfléchir comment ouvrir la musicalité du didg … plusieurs instruments ? techniques rythmique ? harmonique ? facture d’instrument ?
trouver comment les autres instruments peuvent soutenir, compléter le morceau. Comment le didgeridoo trouve sa place sans prendre TOUTE la place … C’est en gros un travail musical à faire, tant sur les joueurs de didg que sur les autres musiciens pour intégrer un didg. Un travail d’écoute, de recherche.

Je suis contrebassiste et limiter l’harmonie est vite ennuyant quand je joue en groupe … au point que j’ai même arrêté les bœufs, ça tourne trop en rond …
Perso j’ai un autre exemple qui me vient par rapport à cette énergie et comment utiliser l’instrument … le djembe … pour avoir fait une tournée au Burkina Faso, j’ai pu jouer et rencontrer des musiciens impressionnants avec un sens de la place de chacun … le joueur de djembe avait une place, soliste quand il faut envoyer le pâté pour les danseurs et une place précise sur l’ensemble rythmique du groupe … pas à remplir tout le spectre sonore … ni rester sur le même rythme morceau après morceau.
Je croise trop souvent le djembe joué comme un truc pour non musicien en soirée autour d’un feu … au détriment de la musicalité que ce super instrument peut avoir.

Les exemples sont nombreux et pour moi au final c’est une question d’écoute et du pourquoi on fait de la musique.

Bref je pense qu’il y a vraiment une vraie recherche à faire … et qui ne pourra se faire que si les joueurs de didg se pose ce genre de question de leur côté et qu’une démarche se fasse, pour pouvoir accueillir plus facilement aussi sur le plan musical de la part des autres musiciens sans avoir cette réflexion qui vient « he m..de un didg qui débarque, je vais encore devoir jouer en Ré toute la soirée, je vais ranger la contrebasse, on va plus m’entendre de toute façon » …… (je vous rassure, c’est souvent le cas avec d’autres instruments justement, et j’ai le souhait de sortir de ça 🙂 )

Merci à toi de mettre le sujet sur le tapis … 🙂

Tithouan
Tithouan
Répondre à  Gauthier Aubé
4 années il y a

oui … j’ai de plus en plus une nouvelle approche plus percussive de ma contrebasse, ce qui permet de moins « m’ennuyer », après didg et contrebasse, faut jouer finement car les fréquences peuvent se fondre …

Jean-Christophe
Jean-Christophe
4 années il y a

En retour sur Nomadidge, je crois qu’il y a un gros problème de communication locale, voire générale aussi. Et c’est clair que c’est super difficile à mettre en oeuvre. Pour donner une idée, j’habite à 15km et personne n’était au courant. Pas d’affiche notamment. À ce stade, c’est une super rencontre de joueurs, avec des supers concerts qui n’ont aucune visibilité auprès du grand public, même sensible à cet instrument. C’est vraiment dommage.

Pour le reste, effectivement si on oublie la musicalité et cette recherche de transmission d’émotions, on réduit le public aux érudits. C’est sans doute la limite de faire une thématique instrument plutôt qu’un univers musical. Le rêve ou l’arbre semble dépasser un peu tout ça, non ?

Merci Gauthier pour la réflexion amenée à la communauté.

Elisabeth Blanc
Elisabeth Blanc
4 années il y a

Très intéressante analyse. 🙂 🙂 🙂

C’est vrai que c’est un courant de technique pure qui déferle sur nous avec le Didgeridoo contemporain. Je n’y adhère pas, mais c’est subjectif, bien sûr.
D’un autre côté comme tu le dis, ne faire que de la mélodie c’est vite ennuyeux.
Les morceaux de performance technique le sont autant parce que s’il y a du rythme il n’ a pas d’âme dedans, et passé l’effet trance on se retrouve vite devant une mécanique où l’émotionnel manque. 🙂

Patrick GARBOUS
Patrick GARBOUS
4 années il y a

Je viens d’écouter avec grand intérêt ce podcast. Je lance une idée qui, peut-être, est complètement absurde mais qu’importe!

Plus qu’une idée, c’est une question : est-ce que pour le public « non initié » le didgeridoo n’aurait-il pas plus de succès en tant qu’instrument d’accompagnement?

Mais, comme tu l’as dit, il faut trouver l’équilibre. Et ma question ne sous-entend pas qu’il faudrait réduire le didgeridoo à un rôle d’accompagnement. Il n’y a qu’à t »écouter jouer (et certains autres également) en solo pour être convaincu que le didgeridoo à lui seul peut susciter de l’émotion.
Mais, les gens cherchent-ils de l’émotion? D’ailleurs, que cherchent donc les gens? Oh oh je m’égare et d’une réflexion sur le didgeridoo, on peut facilement dévier sur des questions philosophiques. En fait, le didgeridoo est l’arbre (tek, eucalyptus, agave ou autre!!!) qui cache la forêt de pensées diverses et variées. Sacré instrument!
Et, j’allais oublier, merci pour ce podcast.

Selass
Selass
Répondre à  Patrick GARBOUS
4 années il y a

Pour moi l’essentiel du problème est la. N’importe quel instrument en solo c’est vite chiant.
Pour justifier un solo on va très souvent faire de la performance pour impressionner, mais musicalement ca reste ( bien souvent) peu intéressant.

Qui écoute un album de solo de batterie ou même de flute a part des passionnés?

Comme tu le dis, dans le didgeridoo , on arrive a un stade ou la technique est très riche. Les possibilités sont infinies, comme pour n’importe quel instrument.

Je pense qu’il est temps de voir le didgeridoo comme un instrument a part entière et de le jouer comme tel. L’experimenter dans divers courant musicaux, dans différentes formations…
Il gagnera en visibilité, en popularité et sortira de ce a quoi il est trop souvent cantonné aujourd’hui ( la zone de confort du didgeridoo ?? ).

Nicolas LAURENT
Nicolas LAURENT
Répondre à  Selass
4 années il y a

Je pense moi aussi que c’est ça le coeur du problème. Notre oreille occidentale est globalement peu encline à écouter de la musique jouée par un seul instrument. C’est encore pire quand l’instrument est monophonique (pas d’harmonie), et pire que pire lorsqu’il est en plus monotonal (toujours la même note ou presque). Ce n’est pas pour autant que cet instrument n’a pas sa place dans des compositions de musique actuelle (c’est ce du moins que j’espère en commençant à apprendre cet instrument !). Par exemple en apportant un complément rythmique, ou une couleur originale sur certains passages. Mais à mon sens, ce sera toujours difficile de l’imposer, du moins auprès du grand public, comme instrument solo ou même comme instrument principal d’une formation ou d’un morceau.

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