Nous continuons notre aventure chez les Aborigènes d’Australie avec Greg de Didgeridoo-passion. Dans ce second épisode, nous abordons le vaste du sujet du Dreamtime traduit par “le Temps du rêve“ en français. Vous serez surpris de voir comment cette mythologie s’immisce dans le quotidien des Aborigènes et qu’il reste, malgré les temps difficiles, toujours présent et d’actualités dans une réalité si différente de la notre.
Bonne écoute !
Abonnez-vous et restez au courant des prochains épisodes !
Google Podcast (Android)
Apple Podcast (iPhone)
Les ressources du podcast
Livre | Le chant des pistes
• Le chant des pistes de Bruce Chatwin
Résumé du livre et présentation de l’auteur
Je sais que cela vous paraîtra sans doute tiré par les cheveux, dis-je à Elisabeth Vrba, mais si l’on me demandait : « A quoi sert un gros cerveau ? », je serais tenté de répondre : « A trouver son chemin en chantant dans le désert… »
Elle dit en souriant : « Moi aussi je crois que les hominidés étaient nomades.» – Le chant des pistes – Bruce Chatwin.
Nouveau nomade, Bruce Chatwin est parti en chasse. Sur les pistes d’Australie – mais aussi chez Konrad Lorenz ou chez les Babyloniens -, il flaire, il renifle, il traque la condition humaine, oubliée, perdue, celle qui était à l’origine…
« Tout bien considéré, il n’y a que deux sortes d’hommes dans ce monde : ceux qui restent chez eux et les autres » (R. Kipling). Et comme dit J.-G. Hamann : « Quand mes pieds reposent, mon esprit cesse également de fonctionner. »
Une autre auteure : Barbara Glowczewski
Je n’ai pas lu ces deux livres de Barbara Glowczewski, mais l’auteure fait autorité dans le domaine :
• Du rêve à la loi chez les Aborigènes: mythes, rites et organisation sociale en Australie, Paris, éd. PUF, 1991.
• Les rêveurs du désert: peuple Warlpiri d’Australie, Arles, éd. Actes Sud, 1996.

À propos de l’auteur | Grégory Zwingelstein
Salut à tous! Moi c’est Grégory Zwingelstein, le gérant de Didgeridoo Passion. Je partage avec plaisir mon histoire et mes expériences liées aux Aborigènes de la Terre d’Arnhem et pour découvrir didgeridoo passion, cliquez ici !
Bon souffle à tous !
Une expérience qui donne aussi des frissons.
Lors du festival du serpent arc-en-ciel (le festival de musique, pas une cérémonie aborigène), plusieurs communautés aborigènes des territoires alentours étaient présentes pour autoriser le festival et faire la cérémonie d’ouverture le « jour du massacre » appelé aussi « fête nationale ».
Pendant la cérémonie, une aborigène à demandée à la foule de répéter des mots dans son dialecte signifiant « les voix de tous les peuples ». À ce moment, un arc-en-ciel est apparu.
Comme tu le dis, coïncidence ou non, chacun y verra ce qu’il veut.
Voici pour la partie agréable.
L’autre partie… C’est de voir et d’entendre la tristesse de ces mêmes personnes qui nous accueillent sur leurs terres lorsqu’ils voient le manque de respect du public au cours du festival envers cette terre…
C’est très représentatif je trouve. L’orga leurs demandes d’être présents et de partager leur culture, c’est une caution de légitimité. Mais trop peu est fait pour faire respecter le prendre soin (de soi, des autres, de la vie, de la terre).
Malheureusement les aborigènes sont très peu payés pour leurs présence et leurs prestations comparé aux musiciens, mais ils ont besoin de ces ressources et acceptent avec amertume.
Ps : Une expérience, un point de vue.
Merci pour ton partage d’expérience… Quelle complexité la situation des Aborigènes d’Australie… Dans le prochain épisode, nous parlerons de l’histoire de la colonisation. Tragique…
Merci pour le partage. j’ai bien aimé le passage où il est question de comment est abordé la mort car elle témoigne de comment on vit. j’aimerais pour ma part que soit possible en france l’humusation. vous connaissez? au fait, je serai intéressé pour des photos des urnes s’il y en a.
Je vais demander à Greg pour la photo des urnes. Je ne sais pas si il en a. Je l’a mettrais sur la page du podcast.
Salut Olivier,
J’ai donc demandé à Greg et voilà sa réponse :
Lorrkon ou littéralement traduit poteaux funéraires, ou cercueil de cérémonie. Ils font partie de la cérémonie finale dans un ordre de rituels funéraire entrepris par le peuple de la Terre d’Arnhem. Cette cérémonie implique le placement des os de la personne décédée dans un poteau funéraire creux, décoré des peintures du clan. Selon le cérémonial, le rondin est mis en terre où il s’y décompose lentement au fil des années. Aujourd’hui, la cérémonie lorrkkon est rarement exécutée mais les rondins semblables sont peints comme objet de décoration.
https://www.didgeridoo-passion.com/fr/joe-watson
https://www.didgeridoo-passion.com/fr/rosina-gunjarrwanga
https://www.didgeridoo-passion.com/fr/desmond-pascoe
Merci à vous pour cet épisode.
Je confirme ici le témoignage de Greg, pour avoir vécu la même chose en pleine cérémonie c’est à dire : le jet de la lance de Djalu quand il est furieux à cause du manque d’engagement de certain ou d’une faute de clave ….. En un instant la communauté s’arrête se recentre, l’atmosphère est lourde, puis tout redevient normal ou même plus intense dans les danses. Témoignage perso de mon très très cours passage chez Djalu.
Bravo tous les deux, un épisode très intéressant. 🙂 🙂 🙂
Merci à vous deux pour ce nouvel épisode les gars.
Super intéressant !!! Vivement la suite !!
Excellent! Merci à vous deux!